• Eeeeeh ouais.
    Ta belle gueule de l'été, avec ton beau bronzage, ton ventre plat ou tes abdos de bétons que t'avais réussi à sculpter pour l'été...
    Baaaaah, va falloir leur dire au revoir ! 

    Ta propre tronche...

    C'est simple, ça va aller par étape. 

    1) Tu vas voir moins de monde, donc tu feras moins attention à ton image.

    2) Tu feras moins attention à ton image, donc tu vas mal te fringuer. (On privilégie le confortable)

    3) Tu n'auras plus la foi de faire attention à ton corps, donc tu vas mal bouffer.

    4) Comme tu vas mal bouffer, tu vas devenir obèse.

    5) Tu n'auras en plus même pas le temps de faire du sport !

    6) Effectivement, tu auras trop de boulot, et tu manqueras également de temps pour dormir.

    7) Si tu ne dors pas, tu vas avoir des groooosses cernes et des yeux rouges, larmoyants et injectés de sang.

    8) Du coup pas possible de mettre des lentilles, ou du maquillage. On passe en mode blafard, cerné et binoclard.

    9) Tu ne vas pas mettre de maquillage, et tu mangeras mal, en plus tu ne verras que rarement la lumière du soleil. Alors dis bonjour à ton acné qui va revenir te tenir compagnie !!

    Bon... En gros pour résumer : Tu vas mal t'habiller, devenir obèse, flasque, avoir des valises sous les yeux, le teint cireux, des boutons, tu vas être poilu de partout (ça compte pour les hommes et pour les filles), mal coiffé... Et en plus, tu n'auras même pas le temps, ou même l'envie, pour arranger tout ça avec un peu de maquillage ! 

    Ta propre tronche...

    Un jour, un de mes profs de prépa a dit :

    "Les filles qui seront toujours jolies au mois de décembre vont rater leur concours !"

    Bon ok, c'est de l'humour, mais ça veut dire ce que ça veut dire... 

     

    Alors, futur bizuth, sâches que l'année qui va suivre ne sera pas de tout repos.
    Préviens tes proches pour pas qu'ils ne suspectent une invasion de zombies quand tu inviteras tes collègues pour réviser ta bioch à la maison. 

    Re bon ok, j'exagère... à peine. 

    Je sais que les gens aiment beaucoup les "Avant/Après"... Bah moi je vais vous proposer un "Avant/Pendant", et je vous laisse deviner quelle photo pour quelle période ! 

    Ta propre tronche...

     

    Allez pas de panique, c'est récupérable ! 

     

     

    Alors... Prêts à vous transformer ? 


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  • Le soutien d'un être proche.
    .
    .
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    Ça peut être votre petit(e) ami(e), ça peut être votre mère, ça peut être votre frère, ça peut être votre meilleur pote, ou même votre fidèle toutou à poil !
    Mais il faut que, durant cette année, vous ayez une personne dont vous êtes particulièrement proche.

    Oui, c'est aussi important que tout le reste ! Certes vous allez vous couper du monde pendant une année, mais il faut que vous puissiez compter sur une personne qui pourra vous regonfler à bloc quand vos chaussettes auront donné rendez-vous à votre moral.

        Le soutien d'un être proche.   Le soutien d'un être proche.   Le soutien d'un être proche.    Le soutien d'un être proche.

    Le soutien d'un être proche.

     

    En cas de crise de panique, en cas de baisse affolante de motivation, en cas de désir d'abandons, en cas d'échec au concours blanc, dans toutes ces situations, il est primordial que vous puissiez prendre votre téléphone, composer un numéro, et savoir que la personne au bout décrochera.
    Car l'union fait la force, n'est pas ? Alors faites confiance à cette personne, contez lui vos peines et vos peurs, et acceptez son soutien. Soutien qui vous sauvera la mise plusieurs fois au cours de votre PACES. Croyez moi.

     

    Moi, ça a été mon amoureux. Mon cher Maximilien qui m'a accompagnée dans cet épreuve, supportant mes appels paniqués, mes pleurs hystériques. Il m'a remotivée quand je pensais qu'abandonner était la seule échappatoire, il m'a soutenu jusqu'au bout, et je sais qu'il le fera encore l'année prochaine, quand je vais redoubler !
    Il faudra que je fasse un article sur lui, d'ailleurs, il le mérite amplement !

     Le soutien d'un être proche. 

     

    Je n'ai qu'une seule chose à ajouter, en PACES, on est tous dans la même galère, alors serrez-vous les coudes au lieu de vous tirer dans les pattes, c'est important.

     

     

    Peace

     

     

     

     


    2 commentaires
  • Avant de commencer, je souhaite remercier tous ceux qui me suivent. Certes, ils se comptent encore sur les doigts d'une main, mais ça me fait déjà très plaisir d'avoir des lecteurs réguliers. 
    Si dans votre entourage vous connaissez des jeunes qui souhaitent se lancer dans l'aventure de la PACES, donnez leur l'adresse de mon blog, même si ils veulent faire pharma ou dentaire, je pense que certains points que j'ai abordé peuvent les aider. Notemment celui-ci, celui qui va être le sujet de mon article aujourd'hui. 

     

    Voilà ! Maintenant, passons directement dans le vif du sujet. Cet article s'adresse principalement à ceux qui comme moi, vont vivre leurs PACES chez leurs parents. Ou à ceux qui malgré une certaine émancipation, ne peuvent pas se permettre de se passer de l'avis des géniteurs en question (ne serait-ce que parce que c'est papa-maman qui paye le loyer). 

    En guise d'intro à cet article, je vais vous expliquer un peu ma situation

    Mes parents se sont séparés quand j'avais 4 ans. Depuis cette époque, je vis le plus souvent chez ma mère. Cette dernière s'est retrouvé un prétendant il y a environ 8 ou 9 ans, voire 10 je ne tiens plus les comptes, appellons-le Bob, afin de conserver l'anonymat de ce cher monsieur. 
    Ma grande soeur qui a aujourd'hui 21 ans est partie étudier en Espagne l'année dernière, je me suis donc retrouvée pour ma PACES seule avec ma mère et Bob. 

    Le fait est que ma mère a du caractère, elle est plutôt sévère, sanguine, et ne démord pas de ses opinions. Lorsqu'elle pense quelque chose, il est vraiment très très très très dur de la faire changer d'avis. En fait, la seule personne qui détient ce pouvoir magique, c'est Bob... Cependant, Bob est un être calculateur et machiavélique, il ne réfléchit qu'en terme d'intérêt, de bénéfices. La passion, le plaisir, la détente, le bonheur simple, la sociabilité... toute ces notions sont soit inconnues, soit proscrites de la vie de Bob. Et pourtant, Bob détient un doctorat en sociologie ! Bref, la vie est faite de paradoxes. 
    En gros, je ne m'entends pas vraiment bien avec ma mère, et ce depuis mes 11 ans, et encore moins bien avec mon beau-père.

    Ce que j'ai vécu


    Comme vous le savez (si vous avez lu ça), au début de l'année, je voulais être médecin. Des études "prestigieuses" qui plaisaient bien à ma mère, car elles mettaient bien en valeur mon "potentiel" (oui parce que je suis censée être surdouée hein). 
    Alors quel choc pour elle quand elle a su que je voulais finalement devenir sage-femme ! 
    ...
    Non, en fait, ce qu'il s'est passé, c'est que sur le coup, à ma grande surprise, elle n'a pas trop bronché. Mais j'aurais du toucher du bois... Car Bob n'était pas encore au courant. 
    Un autre trait de caractère de Bob, qu'il partage avec ma mère, c'est qu'il pense absolument tout savoir. Il a la science infuse le Môsieur. Que c'est horripilant... 
    Alors naturellement, dès que le Grand Méchant Bob a apprit la nouvelle, il s'est empressé de se mêler de ce qui ne le regarde pas en fourant des idées préconçues dans la tête de ma mère. 

    " Blababla... Larbin de l'obstétricien... Blablabla... Que des ratés qui n'ont pas eu médecine... Blablabla... Horaires de merde et salaire de misère... Blablabla... Métier répétitif et en voie de disparition... Blablabla... Mauvaise reconnaissance, condition sociale... Blablabla... Manque d'ambition... Blablabla... "

    Je te remercie, Bob, pour ce discours plein de bon sens. (BABBLE, BABBLE, SHIT ! SHIT !)
    Alors comme par magie, ma mère a commencé à penser que si je voulais faire ce métier si inutile, c'était seulement par manque d'ambition, car j'avais peur de rater les formiiidaaaables études de médecine ! Du coup elle ne manque pas de me pourir la vie et nos conversations ne manquent pas de tourner au tsunami dès que nous abordons le sujet si délicat de MES études en PACES. 
    Franchement, je me fais déjà assez chier comme ça à trimer comme une folle avec mes cours, pas en plus besoin de me friter avec mes parents dès que je les croise dans un couloir ! 

    Voilà ce qu'elle me répète à longueur de journée, une fois qu'elle a bien voulu entendre mes arguments :

    "Donc en fait, tu vas faire le boulot du gynéco, de l'obstétricien, du psychologue, et du pédiatre tout en étant payée trois fois moins qu'eux ! "

    Ce qu'elle n'a pas compris, ma douce maman, c'est qu'elle a tout faux ! (sauf quand elle dit qu'on est payés comme de la merde, là je ne vais pas contester) En effet, une sage-femme, déjà, s'occupe du physiologique ! Vous avez déjà vu quelq'un aller chez le médecin quand tout va bien ? On est d'accord là non ? 
    Donc quand une grossesse se déroule absolument normalement, l'obstétricien, même si il aurait les compétences pour s'occuper de cette grossesse, n'a absolument rien à faire dans l'histoire. Donc non, nous ne faisons pas le boulot des médecins, nous faisons notre boulot, nous pratiquons l'art de la maïeutique... 
    Ensuite, ce qu'elle ne comprend pas non plus, c'est que la magie du métier repose en partie sur cette pluridisciplinarité ! Nous jouons en même temps sur plein de terrains différents, ce qui nous permet d'assurer un suivi presque complet à nos patientes, de lier de vrais liens avec elles, et de redécouvrir notre métier chaque jour... 

    Les Parents face au choix de vos études.  

     

    De toute façon... 

     

     


    C'est ma vie.

     

    C'est mon choix.

     

     

     

     

     

    Alors vous aussi

    La plupart des parents ne font pas chier leurs mômes juste pour le plaisir (non non, je vous assure), ils ont juste l'impression de faire le mieux pour eux. Mais un parent est un humain, et par définition, l'humain est faillible. 
    Alors ne vous arrêtez pas aux erreurs de vos parents, et suivez votre voie si vous pensez l'avoir trouvée.
    C'est votre vie, prenez la en main. Et si vos parents désirent vous couper les vivres pour vous obliger à faire le "bon choix", décrochez une bourse, battez vous, travaillez la nuit dans une station-service si il le faut. 
    Mais l'ambition, il ne faut pas la lâcher, car c'est un des plus grands moteurs de l'Homme. 

     

     

    Vos études, c'est ce qui va déterminer le métier que vous allez faire toute votre vie, alors on lâche rien.

     

    Peace.


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